Ce palace lent et lourd posé au bord du lac abrita l’un des plus grands malentendus littéraires du XX e siècle. Albert Cohen y rencontra Jane, la future héroïne (Ariane) de Belle du seigneur. Quand? Pas de traces. Dans les larges registres de la documentation de l’hôtel, les cahiers restent muets.
Pour le Figaro je suis allé rôder entre les pages, dans les couloirs, fouiller les souvenirs du personnel…
Cette nuit, il n’y avait pas d’amants. Les couloirs baignaient dans ce faux calme d’une mémoire griffée dans les draps: Paul Bowles, Noël Coward, Somerset Maugham, Georges Simenon (suite Paderewski 415-416).
Le lendemain, il y avait dans ce doux et dodu Beau-Rivage les promesses du matin, ce ciel tombé d’une tablette de chocolat au lait, le luxe enfantin de l’hôtel, la légende qui rôde, se dépose en un nuage de lait sur votre darjeeling.
PHOTO/BRP.CH
Chrisos
24 avril 2008 at 18 h 05 minChristophe, je crois que c’est Lausanne!
Wally
25 avril 2008 at 10 h 22 minJ’adore vous lire…
sooishi
25 avril 2008 at 12 h 38 minThierry Marx a officié cette semaine dans les cuisines du Beau-Rivage, avez vous pu déguster ses créations?
A bientôt
mauss
27 avril 2008 at 17 h 42 minTaormina et Lausanne : même souci d’associer l’eau en pleine vue !
A quand un album sur ce thème ?
Eliz
28 avril 2008 at 23 h 31 minQuel lieu!
Avez-vous vu le reportage lui étant consacré dans le dernier des Racines et des Ailes?….
Vivement dans qqs jours, je serai sur l’autre rive, côté France!