Brasserie Balzar : un patatras désarmant

Brasseriebalzar_photoLa brasserie Balzar appartient à notre patrimoine national. Lorsqu’on aperçoit sa terrasse vitrée au lointain, on n’a qu’une seule envie : rejoindre ce club si ouvert. Grave erreur.

Le foie de veau d’abord : il est cochonné, sale, les pommes de terre sont infâmes. La tomate vacille dans un coin, un peu écornée ; l’ensemble est solidement pathétique. J’avais une faim de loup, j’ai pratiquement tout laissé.

Direct désert, spécialité : le glacé Balzar. L’assiette arrive dans un patatras désarmant : de la chantilly à la bombe, du chocolat lointain, une glace industrielle et une meringue poussiéreuse. C’en est passionnant dans son déroulé approximatif. Passionnant, mais nul.

Lorsqu’on regarde l’addition après n’avoir quasiment rien mangé ni même bu, on se frotte les yeux : 67,90 euros pour ce repas inqualifiable. Il y a de quoi aller dehors soulever le tapis de bitume, en extraire quelques pavés saignants et en faire quelque usage.

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Brasserie Balzar. 49, rue des Écoles, Ve. Tél. : 01 43 54 13 67. Ouvert tous les jours.

  • BalthazarB
    15 mai 2008 at 11 h 53 min

    N’en avez pas marre de faire ce boulot, parfois ?

  • Bruno Verjus
    15 mai 2008 at 14 h 37 min

    Qu’allais-tu faire dans ce ba(l)zar …
    Vite, que fait-on avec les « chefs dans leur cuisine » versus « dans leurs bureaux »… et aussi un peu ailleurs pour ouvrir leurs appétits …
    B

  • georges
    16 mai 2008 at 3 h 53 min

    Francois Simon serait il en vacances ou à l’Eden-roc?
    L’imagnination semble comme essouflé ces derniers jours.
    Revenez vite…

  • emmanuelle
    16 mai 2008 at 17 h 53 min

    ba dis donc georges je sais pas ce qu’il vous faut. Moi qui écris tous les jours, j’aimerais bien que chacun de mes papiers aient toujours un peu, beaucoup d’esprit comme ici.
    Je rentre de reportage et comme chaque fois, je me dis, « christ!!, que les Français, sont râleurs!!! ».
    Zorro

  • Jacques Perrin
    17 mai 2008 at 18 h 00 min

    C’était du foie de veau ou du foie de cochon ?

  • Jean
    19 mai 2008 at 14 h 32 min

    « Directe désert, spécialitée, »
    Fautes de frappe ou bien fôtes d’ortograf ?

  • Jean-Philippe
    19 mai 2008 at 15 h 08 min

    Oui, je m’inquiète également, notre Hôte semble profondément affecté depuis cette expérience traumatisante, et cette absence prolongée devient angoissante.. 😉

  • serge
    27 mai 2008 at 18 h 41 min

    ben dis donc émmanuelle faut pas toucher au figaro ma poulette il écrit comme un manche FS à quoi serr d’écrire « on aperçoit …….. »au lointain » ce qui est totalement nul et pédant alors que « au loin » suffit largement

  • franxxois
    2 février 2010 at 8 h 59 min

    Sur les conseils avisés d’une amie, j ‘y suis allé….cela faisait un certain temps que je cherchais une raison pour connaître l’endroit.
    J’avais entendu de vagues compliments. Et puis j’aime l’ambiance brasseries avec les serveurs à l’ancienne en tablier et l’idée qu’ils vous reconnaissent en vous guidant à votre table de client de toujours.
    Bref, car je n’en dirait pas beaucoup sur le service non cadré et non professionnel. Avec l’idée certaine que le chef ne goûte pas ses plats. Qu’il faut deux retours en cuisine avec des sous-titre pour expliquer que la viande a dû être bichonnée par le cordonnier du quartier.
    Alors au troisième essai, il vaut mieux baisser les bras car trop d’incompréhension nuit au maître d’hôtel aux longues bacchantes frisottées mais à l’esprit petit et désabusé.
    Payé n’est pas approuvé.
    A oublier.