Colette tout neuf, c’est ce lundi…

Colette_travaux_2 En discutant en juin avec Masamichi Katayama, à Tokyo, je n’avais pas du tout calqué qu’il était en train de mettre au point le remixage du magasin Colette à Paris.

A l’origine de cette métamorphose, la rencontre de Sarah, l’âme des lieux, et de Masamichi Katamaya.

Lorsqu’il a fallu donner un coup de houpette à son magasin culte,  Sarah s’est tournée vers une pointure,  l’architecte designer japonais Masamichi Katayama.

Cet enfant surdoué des planches à dessin tokyoites, est un garçon bourru, vivant dans son monde intérieur, incisif, visionnaire et mordant, une sorte de compromis troublant entre Jean Touitou (APC) et Bob Dylan. Son métier, révéler, mettre en avant. Dans le monde entier, il met en scène. De la religieuse au chocolat de Pierre Hermé aux baskets de Bape, il a ce culot désarmant de vous faire surgir les mystères d’un magasin sur un plateau de plexiglass. Il travaille beaucoup à la transparence, évide les lieux, les fait ressurgir de façon cinglante.

Pour le nouveau Colette de Paris, ne pensez pas pour autant que vous allez retrouver un cube de glace à la place du magasin. Non la caisse est toujours au même endroit et le water bar en bas. On a même gardé les escaliers métalliques. Disons que sur les 700m2 du magasin,  la clarté deboule avec fracas. Des maisons de verre de T-Shirt,  des murs de basket et partout des gimmicks astucieux. On a travaillé à l’inox, au blanc, à la transparence donc, avec pour la cafétaria des chaises dessinées par Andrée Putman, la création d’un espace éphémère (premier invité les mariés d’un instant : Gap et Colette à l’occasion du jumelage Paris New York ; du 6 septembre au 5 Octobre), un  espace (avec quatre pointures invitées : Bape, Original Fake, Alife, Ice Cream).

Colette est donc déjà relancé à fond les manettes.  Katayama et son studio Wonderwall poursuit également son intrusion parisienne : avec le chantier du magasin Uniclo (2654m2) rue Sribe et dans la foulée, Zucca, rue Cambon.

Map

(photo F.Simon).

  • Gould
    23 août 2008 at 21 h 54 min

    Si seulement ce que Colette vendait ne faisait pas si cheap. Et cette clientèle tellement uniforme.

  • Eliz
    24 août 2008 at 12 h 00 min

    Hâte de découvir le résultat!