Le 21, là je m’incline

Pour tout vous avouer, dans ce restaurant de la rue Mazarine, je me suis fait bouler suite à une réservation qui n’avait été faite (mon oeil !). Je l’avais plutot mauvaise. Bon chien, j’y suis retourné. Et ce fut parfait. Notamment ces mogettes à l’huile d’olive vanillée et poutargue. Les poissons sont remarquables, le talent de Paul Minchelli intact et l’addition cinglante (75-100 euros). Clientèle triée sur le volet. Service sur des roulettes à qui accepte le jeu de cette maison.
21, Rue Mazarine 75006 Paris. Tel.: 01 46 33 76 90 Map Video

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Photo F.Simon

  • papillon
    2 octobre 2008 at 17 h 45 min

    Vous disiez déjà du bien de cet endroit il y a quelques mois.
    Quel est l’interêt de revenir dessus si votre première impression était bonne?
    Je me pose des questions… .

  • sborgnanera
    3 octobre 2008 at 10 h 25 min

    c’est quoi en gros la recette ?
    des haricots type paimpol un peu tomatés, un trait d’huile vanillée et des rondelle de poutargue ou bien poutargue rapée ?

  • Chrisos
    3 octobre 2008 at 10 h 34 min

    mogettes de Vendée voyons, rien avoir avec Paimpol!

  • adrian
    3 octobre 2008 at 13 h 48 min

    Oh! papillon! Tu es la aussi!

  • Greg
    4 octobre 2008 at 0 h 15 min

    Enfin la reconnaissance de la mogette …
    Pour les puristes le must c’est « De la mogette piate sur une gralée et une bonne graissée de bure » traduction : de la mogette froide (restes de la veille qui accompagnaient le gigot roti ou la tranche grillée de jambon vendéen) sur une tranche de pain de campagne (idem : pain de la veille) grillée sur des braises, tartinée d’une épaisse couche de beurre vendéen (évidement demi-sel).
    Vous pouvez l’accompagner d’une salade de pissenlits et pointe d’ail (vinaigrette fait avec le jus du gigot) vin recommandé : de l’Auberlin (attention il tache, la table de la veille s’en rappelle encore).
    La mogette ne se limite pas à ce haricot blanc cultivé dans le bocage, trempée une nuit, nous la faisons cuire dans un pot en terre cuite au coin du feux : de l’eau, une carotte, un oignon coupé en deux, bouquet garni. Pour la cuisson : oublier votre minuteur : arrêtez quand le haricot est à la limite de partir en purée d’où le nom « piate » = trop cuite.
    Pour les sophistiqués ajoutez un filet de vinaigre balsamique sur votre mogette
    Encore mieux que le beaujolais vous avez le « demi sec » un mogette primeur, jeune légume son goût légèrement sucré et est unique.
    A quand la reconnnaissance de la brioche vendéenne ou de la Gâche

  • georges
    4 octobre 2008 at 3 h 47 min

    Sur La revue du vin de France, Olivier Poussier nous recommandais déja et en toute simplicité… un accord vin/mogette?
    Le lobbying mogette se met il en place?

  • papillon
    4 octobre 2008 at 10 h 23 min

    Adrian,
    Maybe you have lost your way.
    Let me help you: http://www.mcdonalds.fr
    Cheers,
    P.

  • roseline
    5 octobre 2008 at 11 h 36 min

    Vous aimez revenir sur une première impression et je vous comprends!chaque instant est unique et parfois bien surprenant, voire même émouvant.
    Pourriez-vous alors retourner faire un petit tour chez Etc…? Mon premier voyage à cette table fût un pur moment de bonheur vendredi soir!je ne vous en dis pas plus, même à 90 euros par personne l’instant fût vraiment unique.
    Oui il faut y retourner

  • adrian
    5 octobre 2008 at 23 h 21 min

    Thank you, papillon, I think you’ve lost your way as well:
    http://www.gaycruisevacations.com/