Sans pour autant porter des vêtements APC (j'ai cependant un vintage 90 en simili crocro vert), j'aime bien pourtant me promener dans la boutique de la rue Madame; sans doute pour ce qui échappe précisément à la mode. Un peu comme les bordures d'une sole où tout se concentre: le collagène, le mou, le rissolé, caramélisé…Ici, au hasard, d'une casquette style Star Club de Hambourg, une réédition de Tony Duvert (hautement recommandable: l'Abacédaire malveillant, 9 €), et puis le dernier catalogue où Jean Touitou s'est embarqué dans son risque constant (voir ailleurs s'il y est) , façon Beckett noir et blanc. Bruce Weber a shooté à NYC l'un des héros du saisissant Gomorra (à voir impérieusement), Salvatore Abruzzesse. Ajoutez à cela l'interviention des graphistes M/M et vous aurez cette mode qui parle, s'inscrit dans l'entendement.
(photo Bruce Weber)
Gould
16 février 2009 at 14 h 20 minAPC c’est pas mal, juste nostalgique de l’époque ou l’on pouvait encore y trouver du « made in france » ou « made in italy ». Maintenant tout est « made in china », et les prix sont eux « made in italy » :-))
J’ai cessé d’aller dans les boutiques APC, effrayé d’y voir tant de (mes?) clones*. Je commande anonymement sur le web 😉
* : Il faudrait s’interroger sur ces lieux, comme le rose bakery d’ailleurs, qui ne sont fréquentés que par les mêmes CSP… la selection se fait-elle naturellement?
@rmelle
16 février 2009 at 14 h 27 min« Let’s Get Lost » in rue Madame…
BalthazarB
17 février 2009 at 9 h 41 minJe me souviens des premières collections. C’était l’époque de City Magazine, du Café Costes et autres. Il y avait eu quelques articles sur Touitou, qui venait de chez Agnès B., si j’ai bonne mémoire. La boutique, dans le 6e, était un tout petit truc. Et les fringues avait un indéniable côté artisanal. Quand on voit tous les prétendus créateurs de l’époque qui sont passés à la trappe, on peut admirer JT d’être toujours là, et plus que jamais dans son époque. Mais pour rebondir sur ce que dit Gould, c’est vrai qu’on peut lui en vouloir de ne pas avoir une ligne « Made in France », par exemple.
Gould
17 février 2009 at 12 h 30 min@Balthazar
Il se trouve que j’avais, par hasard, récupéré l’adresse email de JT et lui avait écris il ya 1 an ou 2 sur ce sujet. Sa réponse : il n’y a plus d’usines ou de savoir en France d’où la délocalisation. Son explication sur les prix était moins convaincante. Disons que la marge doit être très confortable…
Ça se comprend. Reste que j’aurai toujours du mal psychologiquement à payer une forte somme pour une chemise « made in China ».
A relativiser aussi car, paraît-il, pour apposer le fameux « made in », c’est la dernière pièce montée qui compte. Ex : les Italiens sont très forts dans le domaine, en faisant fabriquer dans le Maghreb et en rapatriant la marchandise dans leur pays pour coudre le dernier bouton…et le fameux « made in Italy ». Donc méfiance 😉
Thierry Richard
17 février 2009 at 13 h 17 minMon jean APC et moi, c’est une vraie histoire d’amour. Fidèle.
http://chroniquesduplaisir.typepad.fr/chroniques_du_plaisir/2008/09/mon-jean-apc.html
sue
17 février 2009 at 16 h 46 minD’un bon goût très post-moderne, cette affaire.
Le bon goût de bon goût.
Mais c’est déjà ça.
guillaume sorge
3 mars 2009 at 15 h 19 minhello françois,
où pouvons nous vous faire parvenir disques et autres objets promotionnels ?
merci
guillaume
Jean
24 septembre 2009 at 16 h 40 minMerci pour la note mais il semble que l’acteur en question s’appelle Ciro Petrone