Mare aux Oiseaux, le retour au plaisir

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Apres les crevettes misérables, je savais que la journée serait sauvée par une réservation au restaurant d'Eric Guerin, la mare aux Oiseaux, à Saint Joachin (02.40.88.53.01). C'est un peu dangereux de penser ainsi car une déception peut vous scalper la soirée en un coup de cuiller. Ce ne fut pas le cas avec une cuisine de netteté. Je me souviens plus des intitulés toujours un peu sophistiqué mais c'était bigrement bon. j'ai diner avec un ami du coin, Stephane Hoffmann. j'adore sa façon de croquer le coin, il a douce ironie et des formules pince sans rire qui donnent précisément envie de rire. A chaque fois que je viens dans ce pays (qui est le mien), il envoie ses fusées éclairantes. Cela dit, j'ai beaucoup ramé pour écrire sur le Pouliguen, le petit port face à la baule. Autant la Baule, c'est une partie de plaisir (la ville est tellement offerte, explicite), autant ce bourg de granit résiste comme une huître. Je suis rentré tranquillement pour lire longuement le dernier livre de Jim Harrisson: une odyssée américaine. Lire ainsi en voyage, c'est poser une doublure sur le temps. (photos F.Simon).
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  • christian delefosse
    30 mai 2009 at 23 h 05 min

    Alors, ce n’est pas le meilleur du grand Jim mais ça mérite mieux que la manière dont ça été descendu.

  • stéven curet
    31 mai 2009 at 21 h 54 min

    Originaire de l’île de Fédrun à Saint-Joachim, j’apprécie vos commentaires sur la Mare aux oiseaux.
    Autre bourg de granit dans le coin qui ne devrait pas vous résister: allez déguster une crêpe à Lacomère dans le petit port de Piriac sur mer.