Vous savez quoi? J'ai eu un véritable choc à l'hôtel Fasano. J'ai eu des frissons de bonheur en dînant dans cet hôtel du centre de la ville (rua Vittorio Fasano; 3896.4000; www.fasano.com.br). J'ai réalisé alors qu'un bon restaurant, ce n'était pas forcément les pieds au plafond. Il suffit de quoi? D'un décor (fut il dépouillé comme au Mocoto ou luxueux comme celui ci), d'un service parfaitement en place et de nourritures bienveillantes. elles étaient italiennes (salade de crabe, veau, tiramisu) et d'une sollicitude idéale. Le vin venait du Piemont et mon coeur faillit faire boum tellement j'étais heureux. Ce fut jouissif, du pur bonheur d'autant plus qu'à chaque seconde, à chaque bouchée je réalisais que j'étais en train de faire mon meilleur repas de l'année. On ressent alors une sorte de dédoublement de la vie amplifiée, il est vrai par les lettres de Henry Miller et Anais Nin (Stock). J'ai du ressortir un peu pompette mais au coeur de la ville. Ensuite, je suis passé à une party mais j'avais l'esprit ailleurs .Déjà dans l'avion du retour déjà dans l'idée de revenir au Brésil regoûter à ces leçons de table, de joie de vivre, de percuter l'instant de façon si jolie et suave. Doux Jésus (photos F.Simon)….
le 15 / 06 / 2009
Gould
15 juin 2009 at 9 h 43 minCe décor, un avant goût de Manhattan.
Mo
15 juin 2009 at 10 h 17 minQuel est l’intérêt d’aller manger de la cuisine italienne au Brésil?…
Sunny Side
15 juin 2009 at 10 h 44 minAi-je bien lu ? Le « bliss » avec de la nourriture italienne au Brésil ? J’en connais un qui serait si heureux de vous lire …
bertrand
15 juin 2009 at 12 h 42 miny’a même des grissinis sur la table trop fort
FerminaM
15 juin 2009 at 18 h 24 min@Mo Quel est l’intérêt de manger autre chose que français à Paris ?…
la-lectrice
15 juin 2009 at 21 h 49 minHabituellement, j’aime beaucoup ce blog, mais ces derniers jours, il m’émeut particulièrement. J’ai découvert le Brésil, presque par hasard, allant visiter une amie qui s’y était installée. Depuis c’est devenu mon deuxième pays de coeur, entre autres à cause de la cuisine, mais pas seulement. On fait des tartines sur la violence urbaine mais la bienveillance, la gentillesse vraie, l’hospitalité des brésiliens, c’est quand même un grand truc, non ?
Constance Escobar
16 juin 2009 at 1 h 03 minRogério Fasano est un grand restaurateur et entreprenur.
Melina Valente
16 juin 2009 at 1 h 35 minc’est vraiment incroyable le service c’est super aussi, et David Gordon qui chante à Baretto est magnifique!!
taratacook
16 juin 2009 at 8 h 06 min(regoûter à ces leçons de table, de joie de vivre, de percuter l’instant de façon si jolie et suave. Doux Jésus).
Ca c est du commentaire de plus en plus rare chez nous, ATTENTION hôtelier et restaurateur de France le monde avance, réveillé vous notre gastronomie ce meurt, ce n ai pas au patrimoine mondial de l Unesco qu’il va falloir l inscrire mais dans les chefs-d’œuvre en péril.
Arrêtons de ce tapé sur le ventre, voir enfin les choses en face et ce bougés.