Le fantasque Michel del Burgo, mais chef brillant, itinérant de partout, revenant sur ses pas puis s'en allant comme une bourrasque a posé ses valises chez Adrienne, alias la Vieille, rue Bailleul, 75001 (01.42.60.15.78). Déjà quelques repas donnés avec les terrines emblématiques de la maison et les plats bistrotiers… A suivre
le 15 / 12 / 2009
Alain de Rungis
16 décembre 2009 at 10 h 20 minEnfin de retour !!! c’est un grand chef et en plus l’un des fondateurs de notre club
» les Parents des Lièvres » (nous testons déjà vendredi soir ) , j’ai connu Adrienne du temps des anciennes halles, puis Marie-José ensuite , alors attendons de voir ce que va nous faire Michel dans cette institution du coeur de Paris…
Xavier
19 décembre 2009 at 10 h 44 minMalheureusement, le flambeau n’a pas été repris. Plus de terrines, ni la moindre de trace de canaille. C’est la deuxième fois de ma vie que j’ai envie de pleurer à table. Oh non, je vous rassure, rien de dramatique. Un repas correct, un service adéquat. Ce soir, les larmes me montaient aux yeux en souvenir de ce que cette adresse était. C’est ici que j’ai ressenti mes premiers émois culinaires. Ici qu’on se passait les terrines de convives en convives. Ici que j’ai appris à aimer les abats. Que j’ai salivé en voyant passer le chariot de dessert. Chariot qu’on ne faisait pas que vous présenter mais qu’on vous laissait, généreusement. Et les hôtes de se passer les babas, Saint-Honorés, crèmes-brulées et mousses au chocolat de tables en tables. Ici que Monsieur Besson m’a offert mes premières griottes à l’eau de vie et ici que j’amenais mes amis suisses à la découverte de la cuisine parisienne. De tout cela il ne reste rien. Une porte dérobée, quelques photos aux murs, et le nom. On ne peux parler de trahison car le nouveau maître des lieux ne prétend pas reprendre le flambeau. Une cuisine sans parti-pris, ni mauvaise ni mémorable. Deux salles pleines, par inertie. Un souvenir.
Alain de Rungis
20 décembre 2009 at 7 h 58 minoui Xavier a raison, je n’ai pas retrouvé l’esprit du restaurant . La carte est trop courte , la carte des vins également . Les produits sont bons , bien cuisinés mais l’esprit n’y est plus . Ce n’est peut-être pas le but non plus recherché . On allait chez Adrienne pour la bamboche, l’ambiance, la convivialité , c’est vrai il n’y a plus tout ça . Laissons peut-être à Michel Del Burgo le temps de prendre ses marques , mais les prendra t’il à cette adresse ? J’y suis allez peut-être trop tôt , j’essayerai encore une fois dans quelques mois ( si Michel est toujours là )mais pour le moment , je préfère faire l’impasse et aller faire mes agapes à la Régalade où au Paul Bert
Alain de Rungis
12 janvier 2010 at 12 h 00 minN’étant pas obtus, je me suis dit qu’il fallait retourner chez La Vieille . Alors avec 3 copains on y est retourné . Quel changement en si peu de temps , je n’ai pas retrouvé La Vieille mais j’ai retrouvé Del Burgo !!! Une crème de choux fleur aux truffes , un poulet au curry d’une tendresse et d’une saveur incomparable , quel talent
Il a plein de projets avec Christian Millet
( propiétaire du restaurant et propriétaire du Pouilly Reuilly au pré St Gervais )
Il va nous concocter une dizaine de bécasse vendredi ….je m’en régal déjà!!
Nicole
12 février 2010 at 19 h 21 minMoi non plus je n’ai pas retrouvé l’esprit de la Vieille que j’aimais tant, mais dès que j’ai gouté au premier plat, je n’ai rien regretté, Michel del Burgo nous régale de raviole aux champignonx, de crème de choux fleur aux truffes etc…et l’accueil est chaleureux et sympa. Bien déjeuner ou bien dîner que demande-t-on d’autre. Souhaitons à Christian Millet et à Michel del Burgo un grand succès
Serge-David Goldman
2 avril 2010 at 11 h 28 minMalheur, il revient! Malheur, j’ai été assez bête pour retourner dîner chez l’animal Del Burgos. Il était bon au Bristol: il a raté les deux macarons qu’il méritait. Pas mal chez Vrinat (L’Angle du Fbg: quelle belle idée, et quelle carte aimablement composée à prix étouffé). Triste -et absent- à L’Orangerie. Puis mort et enterré (sans doute bientôt à Hongkong d’après les derniers échos!!!) chez « La Vieille ». Pauvre vieille en effet. Mais que fait un ex-grand chef dans ce bouiboui. Carte et metss sans inspiration. Service prétentieux et sans entrain. Mais que diable, Cher François Simon, continuez vous de lécher les cuillères de Del Burgos?! Je suis aussi triste que vous, mais c’est fini la « grande époque » Del Burgos… In memoriam.