Michelin retire l’étoile de Gerard Besson: trop nul !

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Lorsque j'ai vu cela dans le palmarès du guide Michelin 2010, je suis tombé sur le derrière: retirer une étoile à Gérard Besson, c'est la décision la plus nulle du millésime !

Du coup, j'ai réservé pour le soir même histoire d'être là. Ce fut très bon. J'y ai emmené mes enfants en les prévenant qu'on allait diner dans un restaurant un peu barbant mais super bon. Résultat, ils ont adoré !  ne vous privez pas ! 

Gérard besson : 5 rue du Coq héron, 01 42 33 14 74. Map

Et puis, ne loupez pas le Figaro de samedi prochain, logiquement la rubrique qui lui est consacré devrait passer…(photo F. SImon)

  • Alain de Rungis
    3 mars 2010 at 10 h 46 min

    oui c’est nul , Gérard Besson est un grand chef , c’est vrai que la cuisine est classique mais qui sait mieux que lui préparer le gibier ? je connais cette maison depuis plus de 25 années , je n’ai jamais été déçu , j’étais hier soir au Versance rue Feydeau
    ( je recommande !!!!! superbe ) , le hasard a voulu que l’un des serveurs que je connais bien avait travaillé chez lui deux années , il m’a confirmé sa peine et toute l’estime qu’il porte à Gérard Besson , Grand Monsieur de la cuisine Française
    Parfois j’ai du mal à comprendre le guide rouge …..

  • ed
    3 mars 2010 at 11 h 52 min

    Nous avons manqué de peu d’y réserver une table vendredi dernier et avons privilégié une autre adresse (et c’était une erreur au passage…). Par la suite, j’ai visité leur site internet et les prix m’ont tout de même semblé excessifs, d’un autre temps, et je n’ai pas vraiment regretté de ne pas y être allé. Je sais qu’à ces tarifs, c’est du 400 euros (minimum…) à 2 si on commence à se faire un peu plaisir. Je suis néanmoins triste d’avoir appris comme tout le monde la suppression de leur étoile lundi.

  • Dave Castle
    3 mars 2010 at 12 h 37 min

    “Il existe de fameux grognards comme Gérard Besson, dans son antre maquillé en simili-bourgeois. Ils sont impayables. Faussement mécontent, toujours sur le pont, le sabre au clair, le bec plein de scrogneugneu. Sans eux, la gastronomie française serait un océan tiède. On y trouverait que des cocktails de crevettes. Alors que la jeune garde arrive en douceur, ils sont là, escala- dant sans fin leur motte de beurre d’Échiré pour y planter le drapeau tricolore. Ils sont fiers, kitsch, toujours émouvants. Parfois on rigole de leurs cartes en lettres anglaises, de leurs petits pois écossés, de leur diplômes parcheminés. Que voulez vous, ils appar- tiennent à un temps où la cuisine avait du clairon, du camembert et du coffre. Maintenant que les hussards aèrent la gastronomie, il faudrait rendre un hommage à ceux qui nous enthousiasment par leur cocardière, leur foi sans faille. C’est de la cuisine debout dans ses bottes, moustachue et gaillarde. Il faudrait songer parfois à desserrer sa ceinture, à rejoindre Gérard Besson, le regarder lisser son auguste crâne. À l’encontre des modes, loin des autres, c’est un maussade qu’un rien fait sourire. Il n’est jamais content (du moins il en donne l’air), mais on le soupçonne de jubiler de l’adversité, de ferrailler avec la mollesse ambiante. Sa cuisine à besoin d’appuis, de réaction pour se centrer. Avec les gibiers, il est dans son assiette : lièvre cuisiné façon “Royale”, perdreau gris de Beauce cuit à la goutte de sang, damier de chevreuil et foie gras de canard. Une gastronomie fière et sentimentale.”
    By François S.

  • A.O.
    3 mars 2010 at 14 h 44 min

    Là où les critiques ne s’entendent pas, l’artiste est d’accord avec lui même.
    Ce n’est pas de moi mais d’Oscar Wilde….

  • Alain de Rungis
    3 mars 2010 at 15 h 08 min

    c’est vrai qu’il rouspète Gérard , je me rappel lors de la préparation d’un repas pour notre club  » les Parents des Lièvres  »
    nous lui avions demandé un lièvre à la royale , timidement je lui demande de quelle façon il va nous le préparer , Ali Bab ou Sénateur Couteaux ? d’une réponse sans appel et autoritaire : à ma façon !!!
    je suis rentré dans ma coquille le tête baissée ….
    quelques semaines plus tard , quel lièvre messieurs dames ……j’en rêve encore

  • rfe
    4 mars 2010 at 9 h 04 min

    N’oublions pas qu’il est entré au Michelin avec 1 étoile en 1979, puis 2 étoiles en 1981, avant que Michelin ne lui retire sa 2e étoile en 2003 ! Une honte !

  • Paul Héluard
    4 mars 2010 at 9 h 15 min

    Alors que je congratule le Guide Rouge d’avoir supprimé une étoile à Hélène Darroze, qui a pris le parti d’enfermer ces clients dans un menu unique, sans aucune liberté de choix, dans une cuisine qui se perd en l’absence du Chef au piano, j’avoue ne pas comprendre la perte de l’étoile de Monsieur Besson.
    Il est vrai que sa cuisine n’évolue pas, mais pourquoi le ferait-elle ?
    Triste modernité…

  • jerome
    5 mars 2010 at 0 h 04 min

    une passion dans ces yeux , un artiste au grand coeur , un terroir méprisé quel dommage pour cette homme a la technique époustouflante . Merci le guide rouge

  • Béatrice Vuitton
    5 mars 2010 at 13 h 20 min

    « La critique est une de ces professions qui prospèrent en des temps malheureux » (Chateaubriand)
    Monsieur Besson est un grand chef et un grand Monsieur. Nul doute que la vulgarité du guide rouge glissera sur les plumes de ses jolis canards. Il sait que la seule critique qui vaille est celle de ses clients : j’ai le souvenir d’un dîner autour de la truffe qui émoustille encore mes papilles un an après… courez-y vite, le bonheur est chez Gérard Besson!

  • Becky Wasserman Hone
    5 mars 2010 at 19 h 06 min

    Vraiment triste. Nous avons mangé chez Besson deux fois, sublime,
    classique, aucun note de spume, des épices en guerre, des mariages
    forcés.
    Jje perds confiance peu à peu dans le Guide.

  • elisabeth
    8 mars 2010 at 13 h 39 min

    triste nouvelle surtout quand on connait les qualités et le sérieux de Monsieur Besson,toujours présent ,une cuisine sans faute ,il n’y a décidement plus de repères,nous sommes tous avec vous Monsieur Besson

  • CLAIREM
    11 mars 2010 at 12 h 27 min

    Franchement navrant.
    Nous sommes allés déjeuner il y a plus d’un mois et c’était TOP!
    le Michelin n’est plus ce qu’il était. A force de vouloir faire moderne en mettant des étoiles à des restos franchement quelconques. Copie à revoir.

  • childeric
    10 avril 2010 at 19 h 16 min

    il suffit d’avoir la bonne année du guide rouge.
    personne n’oblige à lire la dernière.

  • Paula
    12 février 2011 at 22 h 25 min

    Monsieur Besson n’a nul besoin de l’étoile du guide rouge pour etre le grand chef qu’il est depuis toujours.Un immense respect pour ce Grand Monsieur.