5eme jour, vers la Toscane

Pour ne rien vous cacher, une petite descente en Toscane (il faut quatre bonnes heures d’automobile) n’était pas franchement nécessaire si ce n’est qu’il y a toujours des adresses nouvelles à dénicher. Dscn0939 Quant à la truffe blanche dite d’Alba, elle se trouve aussi bien à  San Miniate  que dans les Pouilles, il suffit d’un terroir et d’un microclimat. Des microclimats, que je sache, il y en a partout. Même au dessus de votre ordinateur.

Deux adresses : pour commencer, un hôtel de charme extremement policé, il s’agit de Marignolle, à Florence, inattendu dans sa quiétude alors que les autos déboulent dans tous les sens à quelques centaines de mètres de là (00.39.055 2286910; à partir de 120€). Petit déjeuner convenable et élégant. Juste à coté de là, il y a une fort bonne table: Bibe. C’est le vrai bon restaurant fréquenté que par des habitués. Le patron rayonne, déroule les plats du jour qui sortent d’un cuisine où médite la grand mère. C’est extra, désarmant et tellement bienvenu. Atmosphère sépia, tendre, plats sincères (soupe de potiron, côte de porc grillé) et les tetits biscuits aux amandes dans le vino santo.

Demain: Outlet Prada, à Montevarchi, puis départ pour Londres

(photo F.Simon)

  • emmanuelle
    11 novembre 2007 at 9 h 14 min

    Contrairement à ce qu’ils disent, les Italiens, contrairement à ce que tout le monde dit, des truffes blanches (de ces blanches là) il n’y en a pas qu’en Italie, il y en a en Europe de l’Est et peut-être bien encore ailleurs. Y’en a peut-être juste un peu plus là-bas et aussi, et surtout ils ont bien su la mettre en valeur.
    Encore Londres!!! à propos de Londres, « gifler un bigorneau », j’ai mis une heure à m’en remettre, non peut-être meme plus d’ailleurs, parce qu’à l’heure où je vous écris j’m’en suis pas encore remise, or ça fait pas loin de 24 h.

  • Jacques Perrin
    11 novembre 2007 at 10 h 38 min

    « De ces blanches-là », c’est tuber magnatum pico, dite « truffe blanche d’Alba » qui, selon l’arbre au pied duquel elle pousse (noisetier, chêne, frêne, orme, etc) présente des parfums légèrement différents. Une bonne partie de la production vient de Ombrie. Avez-vous goûté les truffes blanches que vous évoquez ? Sont-elles vraiment les mêmes ?

  • bad boy Serge
    12 novembre 2007 at 1 h 55 min

    eh ben mon cochon, tu te fais le rituel automne truffe blanche tout seul ? comme ça a l’air bien, comme paris semble triste et ennuyeux à côté de ce qui sourd de tes textes et photos !
    j’en suis d’autant plus vert d’envie que je suis en plein after bluesy de quatre jours magiques à venezia où j’ai pensé à toi et à bad boy Fred.
    reviens-nous vite nous distiller quelques effluves de cet automne toscan.
    bises

  • Jean-Philippe
    12 novembre 2007 at 9 h 56 min

    Cantuccini et Vin Santo ? mon dessert idéal..

  • sborgnanera
    13 novembre 2007 at 17 h 22 min

    endroit magique juste à coté, à pietrasanta :
    1° hotel, l’auberge de pietrasanta, un petit palais dans la rue garibaldi qui est un bijou (le top étant la chambre 315 donnant sur une cour interieure typiquement toscane avec un immense palmier au milieu)
    2° enotecca maccucci, juste en face, une des plus belle carte des vins que je connaisse avec le top en italie et les immenssimes francais de la romanee conti en passant par les cotes roties de guigal, et surtout une cuisine qui se fait dans le fond de son magasin de vin, le soir, autour d’une polenta à la truffe d’alba, une minestrone qui vous tire des larmes, un artichaud cru passé à la mandoline avec un peu de trevise et des copeaux de parmesan, quelques mini calamards juste grillés sur la grille du feu de cheminée juste à coté…etc…
    le mich’ ne lui mettant qu’une ou deux fourchettes alors que perso, il m’arrive d’aller en italie juste pour cette table
    un vrai spot de gastronome qui a usé pas mal de ses pantalons dans les plus belles tables europeenes