Pour tout dire, j’évite à présent (presque) les restaurants à menu
dégustation. Cela me rend dingo d’être enfermé dans un principe capricieux et
égocentrique. J’aime bien être libre, jamais obéissant. Le restaurant doit
rester un lieu de paix, de réconciliation avec soi, les autres, le bonheur de
la table. Pas de rentrer dans une boîte à chaussures.
Exemple du jour, chez Caviar Kaspia, à Paris, on a une paix royale. On peut choisir tout ce que l'on veut. sans passer pour autant par le caviar emblématique. des haricots verts ?! Des haricots verts, mais bien sur monsieur. ce sera donc avec de la crème fraîche. Parfait.
Bland
13 septembre 2012 at 9 h 28 minMoi j’aime la surprise.
J’opte donc le plus souvent pour le menu dégustation.
Anselme
13 septembre 2012 at 11 h 08 minTiens, que vaut le restaurant de Petrossian, me demandais-je récemment ?
Gertrude Maillard
13 septembre 2012 at 11 h 25 minDéception énorme au Bistro des Saveurs à OBERNAI (67)
Menu surprise!!!!! je suis sortie en ayant faim,ce qui est très rare dans un restaurant gastronomique ou semi-gastronomique!!!!
C’était très cher,service long, beaucoup de chichis et pas grand chose dans l’assiette!!!!
sfermigier
13 septembre 2012 at 12 h 26 minPas d’accord du tout.
Moi j’aime bien les menus dégustations, et j’aime bien la surprise. Et je respecte totalement les restaurants qui n’ont qu’un menu dégustation au menu (ex: l’Astrance). Bien sûr, il faut que la confiance soit totale.
Alex Gastronome Parisien
13 septembre 2012 at 13 h 35 minJe suis d’accord, le menu dégustation est une fausse bonne idée. Il ne doit pas se substituer complètement à une carte même courte mais bien pensée. Comment un chef peut prétendre élaborer un menu unique au goût et envie de tous. D’autant plus que nos envies évoluent au quotidien.
Il y a peu dans un restaurant que je nommerai pas en précisant la cuisson de mon onglet, on m’a répondu « Ici monsieur vous ne choisissez pas la cuisson, le chef fait une cuisson unique qui doit plaire au plus grand nombre ». Mais où va t on !
patrixio
13 septembre 2012 at 19 h 57 minC’est chez Caviar Kaspia qu’ils vont être contents. Ils se tapent déjà les excentricités de la bande à Zahm et maintenant il va leur falloir servir une assiette de purée à tous les pékins qui en feront la demande. « Viendez les gars! On va se pointer à huit chez Kaspia et juste commander des légumes, comme F. Simon. »
Débile, va.
Sylvie*
14 septembre 2012 at 13 h 12 min« Cela me rend dingo d’être enfermé dans un principe capricieux et égocentrique » : c’est ce qu’un chef de restaurant devrait être autorisé à penser. C’est sans doute une déformation de commerçante, mais il y a vraiment des coups de pied au cul qui se perdent 🙂
Un épicurien parisien
14 septembre 2012 at 14 h 49 minSi on élève la cuisine au rang d’art, le menu « imposé » devient le meilleur vecteur du talent du chef. Et dans ce cas, on va dans un restaurant en connaissance de cause, de la même manière que l’on va à une exposition ou un spectacle.
Il ne viendrait d’ailleurs pas à l’idée de composer soit même une peinture à partir de couleurs choisies par l’artiste, ou de choisir la fin d’un film selon notre inspiration.
C’est finalement la même démarche en cuisine …