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24 février 2008

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Mauss

On est là face à un véritable problème : les prix déments de cette haute restauration.
Posons nous d'abord la question : est ce que, 20 ou 30 ans en arrière, l'accès à ces grandes maisons était plus abordable pour nos bourses ? En consultant les vieilles cartes gardées en souvenir, la réponse est incontestablement : oui.
Les vins étaient particulièrement moins chers, même en francs constants. Et comme le pleurent en permanence les grands chefs : seuls les vins leur apportent un peu de bénéfice : il y a là un gros problème à revoir, car, effectivement, la fréquentation de ces palaces montre une clientèle dotée de rentes sérieuses ou de comptes de frais quasi illimités.
Alors, que faire ? Le Guide Rouge a quelque part en mission, d'indiquer aux amateurs étrangers quels sont les endroits où la grande tradition perdure. C'est dans sa logique depuis 1945.
Revenir aux *** de La Luère de la Mère Brazier, c'est certes un souhait qui semble remuer les augustes inspecteurs, mais il semble qu'il faille développer là un petit peu d'ingéniosité … en créant peut-être une nouvelle catégorie ?
Mettre des macarons d'une autre couleur pour les maisons où les dépenses somptuaires ne grèvent pas trop les additions, mais où, incontestablement, la cuisine mérite la récompense suprême ?
Ce serait revenir aux fondamentaux : la note du Guide doit donner priorité à la cuisine.
En tout état de cause, c'est ce que fait parfaitement notre Hôte, François Simon qui privilégie naturellement l'art culinaire, mais aussi une certaine ambiance non compassée, tellement recherchée par les amateurs de simplicité, de convivialité, mais pour lesquels la cuisine peut être à la fois exceptionnelle sans coûter plus de 200 € par tête avec des vins dignes des plats proposés. Et 200 €, c'est déjà beaucoup !
Il y a là une évolution qui semble bien partie au Japon où des *** ont été octroyés à deux restaurants ne proposant que des sushi, et cela, sur de simples bars, sans tables classiques.
Verra t'on une telle évolution en France ?
Le rapport du Figaro est fort instructif : si on note un réel glissement vers un enthousiasme moins grand vis à vis de maisons classiques comme Bocuse,Haeberlin, Blanc ou autres anciens, on remarquera combien des chefs comme Bras, l'honnêteté culinaire incarnée, garde une cote exceptionnelle. La sagesse de ses prix n'y est pas pour peu !
Comme le dit François Simon, il est fort probable que l'an prochain, un grand coup de balai vienne remettre le Guide Rouge à la place qu'il a incontestablement perdu : celle de référence indiscutable.

Et espérons qu'enfin, l'ostracisme contre l'Italie, si belle dans ses meilleures maisons comme Cracco, Antica Corona à Cervere, Lorenzo, verra enfin la consécration d'autant de restaurants qui sont *** en Allemagne ou, surtout, au Royaume Uni ou à NYC où 11 Madison reste l'exemple le plus criard d'une totale mauvaise foi dans sa notation.

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  • Ah ! côté ego, j'allais oublier un Paris Vins (1987), un Guide des Stations de sports d'hiver (julliard, 1995), des guides gastronomiques (Paris Fines Gueules, de 1996 à 2000), des recettes pour la cocotte (Staub 2001), des participations (Gault Millau de 1981 à 1984), au Larousse des Vins de France, au Zagat Survey... Sans oublier des livres hors commerces, comme ces "adresses choisies pour des amis qui ne le sont pas moins" (2007) ou encore " Adresses pour clouer le bec... de ceux qui en connaissent trop" (édité à deux emplaires, 2007). Je ne citerai pas le beau livre réalisé sur Pierre Gagnaire dans lequel j'ai mis tout mon coeur mais pour lequel l'éditeur m'a gentiment escroqué (authentique blessure, je ne vous dis pas!)

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    Grâce à Robert Holden (www.robertholden.net) qui a réalisé ce film, laissez-vous entraîner dans un univers où l'essentiel se niche dans les détails...

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