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07 octobre 2007

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Voici les sites qui parlent de Ze Kitchen Galerie, loin des barbants :

Commentaires

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Laurent L

Très choqué par notre expérience au moment de l'addition: nous avions pris des pates (trop dures) en plat et il était indiqué 23€. Quelle surprise en lisant 33€ sur la note. Après en avoir fait la remarque, le serveur nous a indiqué que c'était "normal" (sic) car le prix indiqué est pour une entrée. Aucune mention n'est faite du prix en plat ce qui est 1/ totalement illégal et 2/ ahurissant pour un restaurant étoilé. Nous avons montré notre désapprobation et étions même choqué (le prix aurait pu être le double, puisque rien n'est indiqué...) et alors là double surprise: on nous a retorqué que nous étions les premiers à faire la remarque (?!!!?) et deux, on nous a proposé en partant de prendre un parapluie parmi ceux oubliés par les clients !

Les bras m'en tombent. Depuis tous nos amis sont au courant d'éviter ce carnaval. Dommage d'être traité avec autant de mépris, ce qui gache l'originalité de la cuisine et le plaisir du décor.

tritoo

Excellent !
Cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien mangé à Paris, bon, original, agréable... Le décor n'est pas top (même s'ils ont mis des tableaux d'art contemporains hélas douteux), malgrè le bruit exigeant de faire répéter deux fois la même chose à la personne en face, lorsque l'entrée arrive, parfaitement présenté (ça me rappelle le Market mais en mieux), sans les dessins de vinaigre sur l'assiette , lorsque l'on met pour la première fois sa fourchette dans sa bouche... c'est fantastique ! ensemble de gouts (zek travaille 13 ingrédients quand kgb n'en travaille que 5, dixit le serveur), tous excellents.
...
pas de vins rosés, je ne vois pas pourquoi.
Merci pour ce repas !!!

godeneche

J'y ai très bien dîné la semaine dernière (quoique les parfums d'herbes de l'entrée et du plat m'ont laissé l'impression bizarre de manger deux fois le même plat). Le dessert était génial.
Par contre je m'interroge sur les tarifs : ce que j'ai mangé le soir à la carte pour environ 55 euros était peu ou prou proposé à midi dans une formule à 35 euros. Qu'est ce qui justifie cet écart énorme ?

emmanuelle

je suis d'accord avec Mauss, l'azote n'empêchera jamais l'andouillette et par ailleurs je trouve ça intéressant, à défaut d'être bon, d'observer cela, la place qu'occupe la cuisine, en mots, en débat, en querelle, dans une société comme la nôtre. Le discours gastronomique a une histoire (Pascal Ory le montre bien) et c'est une spécificité française. Je peux vous dire que les ethnologues, ca les intéressent drôlement et ils y voient du sens. Et d'ailleurs, à propos d'ethnologie, ya rien de mieux que le relativisme culturel, aller voir ailleurs pour mieux voir ce qui se passe chez soi. Jeudi dernier, au cours d'un dîner, une japonaise qui arrivait tout droit de Nagano, m'a dit quelque chose qui a illuminité mon esprit (une vraie info)quant à ce que devait être la complexité de la cuisine japonaise au Japon, et quant à la nécessité de voir un peu plus loin que le bout de sa culture : pour elle si la cuisine de Ferran Adria n'était pas muavaise, elle n'avait cependant rien d'original pour un japonais. Ah ba ça alors, ça fait 4 jours que ça me trotte dans la tête.


Archie

C'est drôle de faire se succéder deux billets, l'un sur Michiko Yoshino, l'autre sur William Ledeuil. Ceux qui aiment ces deux adresses ont dû sentir qu'elles sont étrangement cousines. Des tables qu'on a souvent enfermées dans le "pas mal", le "intéressant", le "plaisant"... Pour un grand chef, il y a des compliments qui sont plus assassins qu'une mauvaise critique.

Des tables sans esbrouffe, une cuisine d'auteur qui se confond avec l'histoire d'une vie, ses accidents, ses voyages, ses aspérités. Quand on cuisine comme ça, pas besoin d'attachée de presse. Chaque plat est un morceau de vie sincère et émouvant, qui demande un peu d'attention et qui donne beaucoup quand on sait l'écouter. Or pour ces deux adresses, ça n'a pas toujours été le cas.

Bien sûr, ces chefs peuvent toujours se mettre du baume au coeur en pensant à Van Gogh, à Proust et Gallimard, et surtout à leurs nombreux clients fidèles. Mais lire cela sous votre plume, en ce moment, ça fait du bien à tout le monde.

BalthazarB

Il y a les théoriciens, les modes, mais il y a aussi quand même un mouvement de fond des sociétés occidentales : manger nuit à la santé. Donc, sauf à être vigilant, à résister, les talibans de la bien-pensance (!) interdiront un jour aux cuisiniers de mettre trop de beurre, trop de sucre, trop de trop. Peut-être même que la viande sera prochainement bannie de l'alimentation : parce que ça n'est pas gentil pour nos zamis les zanimaux, parce que ça n'est pas bon pour la santé et parce que ça n'est pas écologique (on voit fleurir ici et là de nombreux articles à ce sujet, ça en devient inquiétant). À mon sens, il faut donc combattre la "gastronomie" azotée, hyper-émulsionée ("pour édentés" dit Mauss - j'ajouterais pour asexués), car elle va dans le sens d'une post-cuisine virtuelle dénuée de chair et de plaisir véritable, qui est une négation de ce que nous sommes - ou étions, peut-être, car je pense que c'est cuit... Adieu.

Jacques

C'est bien connu "les grands événements arrivent sur des pattes de colombe". Alors tout cette agitation moléculaire, cette fascination pour la technique apparaissent un peu vaines. Certains chefs à l'ego ectoplasmique font penser à ces sorciers de contrées éloignées qui, pour s'attirer les faveurs des cieux, brandissaient vers le ciel leur cortège d'amulettes et de gris-gris. Aujourd'hui, ils portent un autre nom : pacojet, azote, siphon and co. C'est toujours le même fétichisme ! Quant à ceux, nostalqiques, qui rêvent de revenir à un ordre ancien, de quelle tribu se sont-ils échappés ? Dites-le nous, François Simon !

mauss

Plutôt que des nostalgiques d'un passé qu'ils ont très glorieusement illustré, ces interventions de Milla, Girardet et Cie sont plus des remises à niveau entre esbrouffe et vraie cuisine.

Que des zozos se laissent piéger par les modes, l'azote fumant et autres produits pour édentés, pourquoi pas ? Liberté avant tout, et ces "cuisines" ne gênent aucunement les derniers bastions des fumets, des rotissoires et autres pâtés en croute comme chez Greuze, bastions qui ont toujours leurs fidèles.

Non, ce qui est bien plus choquant, ce sont les prix qu'on paie pour ces "timbres-postes" et ces tubes d'azote ! Là, oui, par contre, on est bien couillons ! Il y a encore de beaux combats à mener, sans même évoquer les traitements des vins.

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  • Ah ! côté ego, j'allais oublier un Paris Vins (1987), un Guide des Stations de sports d'hiver (julliard, 1995), des guides gastronomiques (Paris Fines Gueules, de 1996 à 2000), des recettes pour la cocotte (Staub 2001), des participations (Gault Millau de 1981 à 1984), au Larousse des Vins de France, au Zagat Survey... Sans oublier des livres hors commerces, comme ces "adresses choisies pour des amis qui ne le sont pas moins" (2007) ou encore " Adresses pour clouer le bec... de ceux qui en connaissent trop" (édité à deux emplaires, 2007). Je ne citerai pas le beau livre réalisé sur Pierre Gagnaire dans lequel j'ai mis tout mon coeur mais pour lequel l'éditeur m'a gentiment escroqué (authentique blessure, je ne vous dis pas!)

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