J'avoue que j'étais sur les rotules en entrant dans ce restaurant. Seize repas gastronomiques en huit jours, c'est gentiment déraisonnable. Quoique, cela permet de comprendre parfois l'inanité de certaines tables, la pertinence d'autres. Pour ce dernier dîner, Casa Brutus m'avait convié dans cette table en vue, Quintessence ...Parfois à la fin du service, le jeune chef apparait. Il s'appelle Shuzo Kishida.. Rien qu'en le voyant vous aurez compris ce qui anime sa cuisine. Pas la recherche du compliment, des honneurs, de l'argent. Non, il est parti loin devant. Il court comme efrrayé par sa propre sensibilité. Il s'échappe dans une cuisine tailladé par le doute, la question, les interrogations. Résultat, il arrive à s'extraire de la cuisine française traditionnelle qui l'a formé et impressionné (notamment celle de l'Astrance à Paris), pour rejoindre cette zone dépouillée et candide que nous aimons, celle d'une cuisine dépouillée, débarassée des sauces et autres lourdeurs caloriques. Voici donc une cuisine à la ligne claire, sans trop de notes, ni trop de couleurs. Une cuisine fidèle, épurée, comme minérale avec un gaspacho petillant, de la rascasse, de la soupe d'oignons nouveaux, de la pintade rôtie...Petite précision, préparez ce repas car malgré son touché doux, il constitue néanmoins un sérieux travail gastronomique d'autant que les vins vont vous donner une excellente impression de tout ! Sans doute l'un des meilleurs repas de cette enquête.
(photo: F.Simon)
ca a l'air super mais quand je clique sur le lien tout est en japonais (plus logique qu'en hébreu il est vrai mais je ne domine que très modérément la langue).
Quels sont l'adresse le numéro de tél et les prix s'il vous plait Simon-san?
Rédigé par : coquillette | 06 août 2007 à 10:02