C’était tout de même rageant. Au service du déjeuner, il n’y avait au déjeuner que deux personnes, ma pomme et un ami. C’est désolant de voir cela quand c’est bon. On a presqu’envie d’aller dans les gargotes voisines où l’on se fait essorer pour des plats médiocres, décrocher les serviettes du cou des paumés et les ramener ici en colonne par deux. Non mais! La formule du déjeuner à 35 euros est exemplaire avec des plats raffinés, d’une précision impressionnante témoin cette entrée de calamars avec feuille de chou chinois… Le reste du repas fut du même coupon…
Avec en dessert des compositions de fruits et de noisettes torréfiées. En cuisine Hiroki Yoshitake travaille avec un sacré sérieux. Voici les coordonnées: 12, rue de l’Hôtel Colbert, 75005 Paris (01.43.29.59.04) Fermé dimanche et lundi, voiturier le soir.
et en plus, pour vous , le sourire d’Akari, traduisant toute la ferveur de cette table. (photos F.Simon)
Xavier benilous
12 janvier 2011 at 12 h 47 minHélas souvent, l’homme n’est pas qu' »art » et il a faim !
Alors les 17 grammes de calamars du « maître » et sa feuille de choux-papier à cigarette font peur à voir…
Quand on sait que les produits représentent une toute petite part des frais dans un restaurant (sur avec une adresse dans le 5e), on se dit que le chef devrait un peu plus garnir ses assiettes s’il voulait garnir son restaurant, surtout le midi…
jme
12 janvier 2011 at 13 h 43 minl’élégance oh oui l’élégance !!!!!
GastronomeFrancoJaponais
12 janvier 2011 at 16 h 41 minIl commence aussi a y avoir beaucoup de restos de cuisine française tenu par des Japonais sur Paris et dans toute la France!
En plus si les portions sont « chisai » – autrement dit petites comme le rapporte X Benilous, 2 couverts deviennent logiques.
En plus beaucoup de nos chefs français se lancent depuis quelques temps déjà dans le wasabi, wakame, tempura etc….
Cette mode commence peut être a agacée, non?
Et puis la vraie cuisine Japonaise, tenue par de veritables nippons n’a jamais été aussi bonne.
Isami reste incontestable. Mais je regrette encore et toujours le Korin de Kobayashi san.
Loïc giraudet
12 janvier 2011 at 21 h 45 minVous devriez essayer » l’ourson qui boit » à Lyon
C’est un pur bonheur pour 25 € ..
Mortadelle
12 janvier 2011 at 23 h 12 min@Loïc
Je connais « Le chien qui fume », « Le chat qui pêche » et maintenant je découvre « L’ourson qui boit ».
Mais mon préféré reste « L’oiseau qui pense à rien », un restaurant situé dans le bassin parisien, quai de la Mégisserie.
Renaud GREINDL
15 janvier 2011 at 10 h 26 minJ’ai découvert le Sola ce WE et en suis sorti émerveillé.Cuisine inventive et délicieuse,service attentionné,prix raisonnables…A conseiller vivement. Merci à F.SImon de me l’avoir fait découvrir.
S
16 janvier 2011 at 23 h 18 minJ’y suis allée déjeuner ce samedi même en amoureuse compagnie. Une « fusion de légumes » verts m’a fait croire au printemps et un bar aux champignons joyeusement snakés et aux trois purées confondait terre et mer. Un bar de sous bois, de la magie ? OUi.
Un déjeuner parfait. Merci cher François.