Mon dernier papier pour le Figaro…le nouveau Juveniles…

Hé bien voilà, c’est à présent terminé. Il restait quelques papiers dans les tuyaux: un portrait de NKM, un papier sur le livre de Ed Alcock et puis deux ou trois <haché menu> réalisés pour le Figaroscope. ce qu’il y a de cocasse, c’est que mon premier papier sur le Figaroscope, il y a 26 ans, était consacré au tout nouveau …Juveniles.

Une page se tourne. Maintenant, vivement la suite…Avec, entre autre chose, la grande secousse de ce vendredi 31: soyez là !

Paris, Juveniles, salle

Juveniles , à nouveau la jouvence !

C’est vrai que ces derniers temps, l’adresse teufteufait quelque peu, les batteries baissaient, Tim Johnston, l’Ecossais de directeur commençait à tirer la langue. Il faut dire aussi qu’il méritait de souffler un peu…Une vie à mettre en avant les vins des côtes du rhone, du sud est de la France, les portos et les manzanillas…Une vie à décomplexer , de son rire tendre et jovial, les clients avec des flacons de qualité et de bonne humeur. Alors que les spécialistes français s’enfermaient dans leur tour d’argent, lui se décarcassait, partait sur le terrain, revenait avec des quilles magnifiques. C’est avec lui que j’ai appris à prononcer correctement le nom des grands crus du Rhône : chatouneuf dou Pap’, coute wrotie, conââsses, mowghon…Aujourd’hui, Tim a décidé de respirer et de passer la main à sa fille, la délicieuse Margaux et à son cuisinier de fiancé : Romain Roudeau (ex-Régalade). La maison a juste reçu un petit coup de plumeau. On a rangé les étagères, retapé la cuisine avec une bonne nouvelle pour le fan-club de l’adresse : dorénavant, on y mange plus que bien.

Paris, Juveniles, Margaux

Les plats. Rassurez vous, les bons classiques du Juveniles sont toujours accrochés au porte manteau à l’instar de ce druidique MacSween Haggis (la panse de brebis farcie)   avec sa purée de céleri , la saucisse purée de pomme de terre & tomato chili jam, les rondelles de pommes de terre gratinées à la raclette et au lard. Le chef s’embarque aussi sur les bons plans bistrotiers : la soupe de potimarron aux lardons et parmesan ou encore ces émincés de volaille au chou pointu à l’estragon et gnocchi au citron bien tournés. C’est une cuisine tout en simplicité, en idée (linguine aux palourdes de la Baie du ont Saint Michel, pesto d’herbes fraîches). Elle nous parle parce qu’elle a le verbe clair, posé et gourmand. Il y a même un beau travail du côté des saveurs et des épices comme dans le magret de canard, patate douce sauce à l’orange et coriandre.

Paris, Juveniles, plat 2

MAIS ENCORE…

La clientèle. Les fidèles sont toujours là pour la bonne cause (des flacons à tomber) et devraient voir leurs rangs grossir avec non seulement la jolie et subtile Margaux en salle, mais aussi la cuisine de Romain.

Est ce cher ? À partir de 15 euros, l’affaire est jouée ; les plats à la carte tournant autour des 17 euros.

Faut il y aller ? Oui !

Juveniles, 47, rue de Richelieu, 75001 Paris. Tel. : 01 42 97 46 49. Fermé le dimanche et le lundi midi.

  • François Lavergne
    15 février 2015 at 17 h 06 min

    Depuis le temps… François J’aurai besoin de vous contacter. Je vous avais raté chez Maki-San (expo photo Fukushima). J’ai besoin de vous parler de saké. Merci infiniment par avance !
    François : 0630230974