Marsangy, canaille mais peut mieux faire !

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Le trouble plaisir de Paris, c’est de faire cohabiter avec un vrai régal tous les types de restaurants. Tous les ans, les arborescences se démultiplient. En une même rue, il est presque possible de faire le tour de la Terre. Viendra aussi un moment où l’on cessera ces mouvements centrifuges pour revenir sur notre cher nombril : tables provençales, ariégeoises, bretonnes…Vous verrez même bientôt des restaurants parisiens où l’on ressuscitera des plats comme cette tourte au homard d’une brasserie disparue  de la place d’Aligre. En attendant, il y a de quoi se frotter les mains. Suffit de piocher sur son agenda. Avant-hier soir, j’étais au Marsangy  (73, avenue Parmentier, 75011 Paris ; 01.47.00.94.25 ; comptez 30 €). C’était la fête de la Musique et nous n’étions que deux tablées. Curieusement, le patron était de bonne humeur. Sa cuisine aussi. J’aime bien ici les plats canailles, bruts de bonté, sans détours, les terrines, les bouteilles de vins dont les intitulés illuminent un mur entier de la salle. On baisse ici les armes, on lève le verre pour terminer sur le plateau de fromages. On peut même râler à juste raison sur un dessert minable comme ce tiramisu aux fraises somptueusement loupés (surtout très fatigué). 

  • monsieur Guy
    28 juin 2010 at 11 h 50 min

    C’est le MARSANGY non ? (et non pas Marsanguy) bien que la fête de la musique puisse avoir des allures de fête de st Guy …?