On y passe une première fois par hasard, en flânant rue Dansaert. Nong Cha a ouvert, il y a neuf ans, avant que le quartier ne devienne à la mode et est devenue l’adresse où trouver de quoi laisser infuser. L’endroit est petit, mais les étagères sont pleines de merveilles renversantes.
Patricia Mouvat et Shyam consacrent leur vie à la connaissance et la vente du thé. Ils vont le chercher eux-mêmes, au bon moment, chez les récoltants. Nong Cha détaille ensuite 65 variétés de thé japonais ou chinois. Des post-fermenté, des thés noirs, jaunes, bleu vert, rouges, verts, blancs…
Des thés dont on ne connaît pas jusqu’à l’existence, trop mal habitués que nous sommes aux mauvais sachets. Posez-vous, apprenez à servir, respirer les feuilles, déguster… Je traverse la ville pour le Kabuse Guyokuro, ces très jeunes pousses, millimétrées, sorties quand la plante est bâchée et privée de lumière. D’un vert dense, elles concentrent la chlorophylle et rendent toute sa subtilité dans une eau qui ne devra pas excéder 65•…
NONG CHA – 4 rue Antoine Dansaertstr – 1000 Brussels – +3225020277 – tous les jours sauf dimanche – de 10:30 à 18:30
Pascal
18 avril 2015 at 13 h 46 minSur la photo, on dirait le frère « siamois » de Régis Laspallès !
marie
22 avril 2015 at 16 h 50 minc’est très juste un sosie de Laspalles dans le film « les brèves de comptoirs » de Jean-Michel Ribes dans lequel il interprète « La Moule », un paumé qui passe son temps à boire dans un café. ( je plaisante bien sûr ; parce que celui ci parait très souriant et ne boit que d’excellents thés ) mais effectivement , Pascal a raison la ressemblance est frappante