Le cousin commence son tour des burgers : Loulou’ friendly diner

Desproges expliquait que l’homme ne se désavouait pas en ayant envie alternativement, en amour comme en cuisine, « de gastronomie ou d’un bout de caprice des Dieux avec un coup de rouge… » A l’heure ou l’homo-sapiens s’est réfugié dans le tofu, les graines de soja et les légumes oubliés, je me dis qu’il n’y a pas de quoi se prendre un caillou de culpabilité quand une envie de fast-food US vous terrasse.

photo(32)A condition d’un petit effort. A moins de 50 mètres du Mac Do du Bd St Germain, on peut avoir la bonne surprise d’un vrai diner américain. Chez Loulou, on se précipite pour un Big-Brunch (de 17,90 à 19,90 euros), un smoothie (6,90€), des œufs « bio » servis avec hashbrow et salades (14,90€), des Nuggets, des bagels bacon, végétarien ou pastrami, un fish&chips (14,9€) ou un vrai Burger (de 12,90 à 23,40€) que l’on qualifierait volontiers de « diabétique » tant il fait envie dans son pain doré un peu juteux…

photo(37)Premier bon point ici, la frite est « maison », servie dans son papier de cuisson: irrégulière, rousse, craquante comme une allumette et fondante dedans… Et c’est évident, ça met en forme l’appétit… J’en profite pour vous donner ma recette de « sauce-gros-ricain » ou « king size calories » : 1/3 ketchup, 1/3 moutarde, 1/3 mayonnaise. La pointe du couteau ou la fourchette pour amalgamer. Et splash, les frites n’ont plus qu’à plonger dans la sauce mouvante allongée en gras et en piquant doux… Inutile de chinoiser, à cet instant, il faut savoir lâcher prise.

photo(35)Plus tard, le bagel au pastrami était à son avantage. Bien servi :  un peu a l’étroit même dans son assiette, la salade pas ramolli. Le bagel préparé minute n’a pas eu le temps de se reconvertir en buvard…

photo(33)Vint la promesse centrale : la carte des burgers ! J’ai commandé le Loulou Burger (Comté, hamburger, oignons grillés, mayonnaise au poivre à 16,90€), après avoir hésité avec Le Blue Cheeseburger et encore le Burger basque avec du chorizo, du piment d’espelette, du poivron et courgettes…

photo(36)Il y avait aussi le Burger chic au bœuf Wagyu à 23,40€ (la viande de bœuf la plus persillée donc la plus efficace en goût sur le grill) qui me faisait de l’œil… Le Loulou est arrivé à l’heure, le temps d’une cuisson maîtrisée et comme vous l’aimez. Vautré dans son lit d’oignons et sous son pain aux grains de sésame, le burger était bien ferré et pris au piège avec des pics. Il fallait le manger avec les doigts pour savourer toute la générosité et comprendre que le diner mérite mieux que l’adolescence…

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Loulou’ friendly diner

90 bd St Germain Paris 5ème

Ouvert 7 jours sur 7 – service non stop – de 9:00 a 23:00

Tel 01 46 34 86 64

  • luigi
    11 mars 2014 at 10 h 01 min

    C’est bel et bon mais encore….? Quel est le prix de ce Loulou alangui sur son lit d’ oignons ?

  • Simon Says
    11 mars 2014 at 14 h 25 min

    Voilà, c’est fait !

  • Carbone
    12 mars 2014 at 22 h 55 min

    Appétissant tout ça ! Je ne saurais que t’inciter à aller goûter les burgers de Gourmet Nomade, food truck posté juste devant le palais des expositions à porte de Versailles…tu ne le regretteras pas…! Bon appétit et je m’en vais te lire plus en détails car ton article est très bien monté 😉
    Amitiés
    Carine

  • Patrick
    14 mars 2014 at 18 h 37 min

    Les hamburgers !!
    Vivement que sa passe de mode .

    • steph
      2 mai 2014 at 12 h 52 min

      J’irai volontier regarder un vieux « Dallas  » au kebab du coin avant de filer chez Primark dans ma vieille Logan.

      Monsieur Simon, ne changez rien

      Salutations

  • Pascal
    15 mars 2014 at 9 h 53 min

    Ayez pitié de moi, je lis ce blog en général au petit déjeuner, alors s’il vous plait, ne me coupez pas l’appétit avec ces fish&chips ou ces mayomoutardeketchup ; le petit déjeuner est un repas important qui conditionne la journée !
    Et pourquoi anoblir ce plat de fast food ? Le hamburger pourquoi pas, j’en mange parfois (à la maison d’ailleurs, je ne vais pas payer 17 € pour un steack haché entre deux bouts de pain), mais laissons le où il est, n’en faisons pas un mets de choix, même si la mode est à la régression.
    Sinon, on va finir par tomber en pâmoison devant les kebab, passer Dallas au festival de Cannes, présenter Primark aux défilés haute couture ou exposer la Logan au musée du design.
    En plus, vos autres articles étaient tellement bien !