Kunitoraya, c’est si chic d’être ensemble…

 

 

Cette photo est un document: il n’y a pas un chat au Kunitoraya. Et pour cause, il est midi. Dans quelques minutes, la meute va arriver…J’en profite pour saluer les visiteurs et amis de Marc Fiorentino. Chaque mercredi, nous nous retrouverons ici même. Merci Marc !R0002556

 

Je me suis toujours demandé quel étrange snobisme poussait la clientèle de Kunitoraya a venir s’entasser, rue Villedo, à Paris. Tout est pour déplaire  au déjeuner : l’absence de réservation (venir vers midi est impératif ou alors, juste à 14h), l’empilement des convives au coude à coude (que dis je : au côte à côte) et les risques d’éclaboussures avec les sobas, leur sauce froide ou leur bouillon chaud….Accueil de nurses japonaises tout en sourire élastique, long couloir étiré à la new yorkaise en brut de briques, vaste cuisine où l’on prépare d’impeccables udons (des nouilles cylindriques de farine de blé). Alors pourquoi ? Hé bien, parce que c’est drôlement bon, pardi ! Mon conseil, prenez un ou deux plats style tempuras ou udons et en appoint des petites bombinettes, comme cette poutargue de mulet grillée avec des tranches de radis daikon. Clientèle très hola la…

R0002558

Est ce cher ? 45Euros à deux, ça va, non ?!

Faut il y aller ? Yep !

Kunitoraya, 1, rue Villedo, 75001 Paris. Tel. : 01 47 03 33 65. Fermé le mercredi.

 

  • Victoire
    4 avril 2014 at 16 h 02 min

    Tiens tiens, de bonnes nouilles Udon à Paris ?

    De quoi me consoler de la fermeture de la délicieuse petite taverne germanopratine « Oto-Oto » – et de ses non moins délicieux cuisiniers et serveurs/seveuses, qui parlaient, pour mon plus grand plaisir, si mal notre langue. A chaque fois, c’était un vrai voyage, tant au travers de la cuisine que de leurs accents…

    Je me rendrai donc prochainement chez Kunitoraya sur le coup des 14 heures, le rush de midi étant « très peu pour moi » ! :).

    Merci donc, cher François. J’en profite également pour vous remercier du « Mes petits chats » de votre Newslettter…qui me touche à chaque fois, comme la soie du pelage de ces (souvent) si belles bêtes.

    Victoire

  • Victoire
    4 avril 2014 at 16 h 07 min

    Pardon, François, il s’agissait bien sûr de « Mes petits lapins », à la fourrure tout aussi délicate ! :).

    Je vais derechef me coucher – le décalage horaire faisant de toute évidence des ravages,

    Belle soirée à vous,

    Victoire