Florence est elle une ville douce ?

Florence, Arno

Le gout de Florence

 

 

Florence, la douce, la romantique ?  la suave, la délicieuse ? Vous plaisantez, j’espère ?! Il n’y a sans doute pas ville plus cruelle en Italie, plus perverse et retorse. Plus snob et repliée sur elle même. Fascinante mais méchante. Magnifique mais fermée comme une huître. Rien à avoir avec Rome qui s’offre en placettes et fontaines, ici les palazzi ont le front haut, la pierre rêche et grumeleuse. <Les ruelles, poursuit un Romain, goguenard, sont aussi étroites que leurs esprits. Ils se croient toujours du temps des Médicis, se font appeler Nicolo… Les temps ont changé, pas la ville>. Fort de cette entrée en matière, vous aborderez mieux cette ville secrète et blessée

 

Florence, Dome nuit
. Si vous cherchez la douceur, le consensuel, mieux vaut tout de suite, glisser à Sienne,  vous mettre une cagoule de velours. Mais il y fait chaud dessous. Alors seulement alors vous commencerez à gagner cette ville qui se refuse, qui se cache et se mérite. Les saveurs peuvent êtres piquantes, aigres/douces, passer de l’iris omniprésent (même dans les vins), les couleurs sèches mais chaudes comme dans les costumes des défilés. Florence ne se résume pas à la place du Duomo et des Uffizi où, en pantacourts et ceintures bananes,  se serrent tous les touristes de la terre. Il faut aller la chercher dans les musées déserts, aux heures fraîches du matin… Pour cela, nos quelques adresses triées sur les volets (fermés) de la ville…

Florence, San regis

  • LadyMilonguera
    14 juin 2012 at 11 h 41 min

    C’est une bien belle ville…

  • Ratatouille
    14 juin 2012 at 11 h 49 min

    Vivement Cibreo et Vivoli !