Detroit 1/10: ivresse de la disparition…

  1. DSC00127Pendant une dizaine de séquences, je vous rapporterai les adresses symptomatiques de Detroit. J’y étais parti un peu effrayé, à moitié fasciné par cette ville au bord de la disparition. Un étrange voyeurisme. Et puis, chemin faisant, la ville s’est reconstruite sous nos yeux. Morale de l’histoire, le voyage est comme un tableau. La ville ne s’impose pas toujours, c’est à soi de s’y frayer un chemin…

    Ne fermons pas les yeux sur les ruines de cette ville, de ces parking délaissés dans les entrailles d’un théâtre (ici le Michigan Building 220) , celui là même , où dans les années 70, Iggy Pop et les Stooges faisaient vibrer les stucs et les ferronneries chantournées. De partout le spectacle de la désolation magnifique, le chant funèbre de la loose avec en contrepoint, dans le block d’à côté, les vibrations du renouveau. Du coup, tout se tient et le voyage devient onirique.DSC00126