Je ne sais pas pourquoi, mais le lundi, il faut que je déglingue…

DSC02068Je marche sur des oeufs sur ce sujet, mais j’y vais quand même!

Je voudrais glisser un mot sur la surabondance à table. Cette impression me revient souvent car j’appartiens à une génération pour qui la nourriture devait être respectée. Grosso modo, on ne gâche pas.

Or, bien souvent, des tables réputées dans leur crainte de ne pas donner assez, mettent les bouchées doubles, inondent la table d’amuse bouches appétissants. J’ai encore ressenti cela au Cibreo, de Florence. Dès le départ, pourtant,la maitresse de maison vient s’asseoir près de nous, histoire de nous expliquer le menu et sans doute, jauger l’appétit de moineaux que nous formions. Et boum, arrivent des compotées de tomates, d’amandes, de légumes confits, des crostinis. Que faire dans ces cas là ? Ne pas tout manger certes, mais goûter la composition de tomates (un flan superbe) mais hautement riche. Ce jour là, la température était monté à 40°c, autant dire que l’appétit était tranquille. Pas de froid de gueux, où l’on se taperait une terrine entière. Vous imaginez la suite, lorsque l’entrée est arrivée, je n’avais sincèrement plus faim. Double punition, j’ai du me forcer au dessus de plats plaisants.

Morale de l’histoire, il faudrait maintenant préciser lorsqu’on a une faim réduite ou maximale, n’est ce pas ?!

  • popof
    6 juillet 2015 at 9 h 11 min

    Par 40 degrés mieux vaut opter pour un petit casse-mi à l’ombre d’une église.
    Dur métier..

  • mylittlerecettes
    8 juillet 2015 at 18 h 44 min

    Nous dirigeons nous vers un nouvel extrême dans nos restaurants de qualité ? Après le minimalisme, beaucoup moins fréquent, l’excès inverse est-il une vrai tendance ? Le fait est avéré dans le domaine de la mal bouffe – fast food – avec le développement des buffets à volonté et des menus format XXL ; je n’y ai pas été encore été confrontée dans des restaurants de qualité.

    J’appartiens à cette même génération. Le gâchis ne s’entend pas. Néanmoins je suis également contre les campagnes de culpabilisation du consommateur, comme celle engagée depuis 2 ou 3 ans par le gouvernement et un ministère de l’agriculture soucieux :
    – de faire oublier d’autres gros sujets (PAC, agro…),
    – de récolter bons coups de com
    après avoir laissé évoluer la situation dans ce sens pendant des années.

  • Olivier Floquet
    8 juillet 2015 at 19 h 47 min

    En Italie on trouve peut-être des endroits comme celui que vous décrivez, mais en France, à part dans certaines provinces de gros mangeurs, comme la Savoie et le Sud Ouest, on se plaindrait plutot du minimalisme des assiettes qui frise parfois le ridicule en particulier dans les restaurants les plus huppés de la capitale.

  • marie
    10 juillet 2015 at 15 h 53 min

    Trop de bla bla ! qui peut aujourd’hui se plaindre de l’abondance ? la consigne est claire pour ma part : je leur dis de faire plutôt trop que pas assez ! sortir en ayant faim et payer c’est vraiment un comble et ça arrive trop souvent
    très belles vacances