Je ne sais pas pourquoi, mais le lundi, il faut que je déglingue..

IMG_20150311_133252J’ai encore la facture sous les yeux: 60 euros pour deux misérables salades épaulées par l’épicerie Da Rosa et une petite bouteille d’eau ! C’en était tellement cocasse et navrant que j’en ai souri tant l’imposture à Paris se promène encore même dans des établissements aussi « sérieux » qu’un Sofitel, qui plus est situé à l’arc de Triomphe, rue Beaujon. Juste une pitié disposée en étoile avec un vrac de boite de conserve déversé. Logiquement dans ce genre de scène, si vous êtes attentif, tout est cohérent, ce n’est pas un accident. Prenez un morceau de pain. Il datait de la veille et avait été mal décongelé: il partait en poussière. Le tout servi pour une clientèle impavide. Là aussi, ce n’est pas bien. On devrait protester gentiment avec civilité et dire discrètement: < Vous savez, ce n’est pas bon et c’est trop cher ». Logiquement, en France, ça ne remonte pas, on s’en fiche un peu…

Sofitel Arc de Triomphe, 14 rue Beaujon. 75008 Paris. Tel.: 01 53 89 40 41.

  • Kremser Gérard
    19 mars 2015 at 16 h 28 min

    Bonjour,

    Je suis toujours heureux de lire Simon Says.
    J’apprécie vos critiques.
    Je regrette seulement le petit nombre de critiques concernant la « province » française.
    Plus de 50 millions d’habitants quand même sur l’ensemble de la France.
    Plus intéressant sans doute d’aller à Rio, Tokyo, etc… qu’à Strasbourg, Lille ou Bordeaux ?
    Sans rancune….

  • marie
    19 mars 2015 at 21 h 20 min

    Bonsoir Monsieur François Simon

    Vous paraissez affecté par votre repas rue Richez mais c’est malheureusement souvent comme ça , on est conquis la première fois puis déçus et ceci dans de nombreux restaurants
    Quant à votre repas de salades au Sofitel (pas si sérieux que ça!)j’imagine que vous avez payé le cadre et le personnel et certainement pas les ingrédients qui composent vos salades; de l’esbroufe encore de l’esbroufe; la mode
    Pourquoi vous ne le leur dites pas ; comme dit le slogan publicitaire « notre langue est belle utilisez là »
    Au plaisir de vous lire

  • Gertrude
    20 mars 2015 at 1 h 56 min

    bonsoir Monsieur Simon,
    c’est vrai que c’est trop cher, surtout quand ce n’est pas bon ,
    et c’est vrai aussi que nous n’osons rien dire , car trop bien élevé , la meilleure sanction est de ne pas y retourner, c’est mon humble avis

  • Pascal
    21 mars 2015 at 10 h 17 min

    Pourquoi ne dit-on rien ? Plusieurs réponses :
    – parce que l’employé qui nous sert n’y est pour rien. Lui est payé une bouchée de pain, l’argent remonte à l’actionnaire, qui se contrefiche de vos remarques. Et si l’employé fait trop remonter, il se fera virer.
    – Parce que l’entreprise est persuadée d’être dans son bon droit, faire de son mieux, et si problème il y a, ce n’est pas de sa faute. Alors quand on dit quelque chose, l’entreprise (exemple la RATP) se drape dans sa dignité, fait semblant de vous comprendre, avant de vous sortir tout une liste d’excuses bidon.
    – Parce que dès que vous faites une remarque, on vous regarde d’un air dédaigneux en vous faisant comprendre que vous êtes un emmerdeur de mauvaise foi.
    – Enfin parce que le Parisien est un pigeon snob. Plus c’est cher et nul, et plus il va adooorer. Il va s’émerveiller en claquant 20 € pour un hambeurker dans un camion qui pue, il va claquer 700 € dans un costume bas de gamme et triste pour pouvoir s’afficher avec un sac The Kooples, et va dépenser 800 € dans un téléphone (soi disant incassable et qui ne bogue pas) très fragile et qui bogue, pour pouvoir afficher sa pomme devant les collègues. Il a payé très cher pour se prendre une tarte à la crème (bio) dans la figure, alors il est béât, et même fier, donc il ne va pas se plaindre. C’est le snobisme, valeur très répandue.
    – Quant au touriste, il est assommé, et de toute façon, il ne va pas revenir, donc profitons-en !

  • marie
    21 mars 2015 at 15 h 28 min

    donc si je comprends bien toutes les remarques sont interprétées comme désobligeantes et non comme constructives ! Je les faits quand même, même si je pense que Pascal a malheureusement raison dans son commentaire ; il relate des faits ; je me suis faite avoir souvent ; aujourd’hui je dis les choses que ça plaise ou non et quand un plat ne me plait pas , j’en goûte une bouchée et il repart en cuisine ; et s’ils ne sont pas contents ils peuvent appeler la police ; ça ne me gène pas ; je le dis gentiment sans agressivité mais fermement et ça marche
    Au plaisir de vous lire