je ne sais pas pourquoi, mais le lundi, il faut que je déglingue…

Allez savoir pourquoi, mais ce jour de la semaine, vous avez envie d’envoyer tout balader. Et je ne vois pas pourquoi, je m’en priverai,  pas vrai ?!

 

Planet Sushi, sans coeur ni espoir

DSC00609Je ne sais pas pourquoi je me suis arrêté devant ce Planet Sushi, de l’avenue Kleber ? Depuis le temps, je m’étais promis tout de même un beau jour, de m’y poser et de goûter les prestations de cette célèbre chaîne. Histoire de voir, de chasser quelques préjugés et qui sait, vous pondre un petit papier gentil et content. Pour être franc, je suis bon public: je pleure au cinéma, je sauce un steak au poivre. J’ai donc demandé un thé vert, histoire d’attendre mon assortiment de sushis. La serveuse m’a semblé embarrassée. Peut être n’avais pas la prononciation idoine, la révérence appropriée. J’ai donc demandé une nouvelle fois un thé vert et devant son trouble, je me suis permis d’émettre un gentil <Y a t il un problème?!>. Sur ce, la demoiselle se rabat sur sa responsable. De retour, j’ai le droit à une sélection. J’en choisi un. Qui ne sera pas celui qui me sera servi. Bah…Sushis pasteurisés, un peu morts, un peu tristes, sans coeur, sans âme, sans vie. Bah (bis). Clientèle pressée, absente. Deux clients font un mini drame parce que les toilettes, exceptionnellement, sont hors service: <Ah, un restaurant sans toilettes !>. Pour tout dire, c’était assez déprimant. Ce qui m’a frappé dans ce restaurant, c’est la  place très importante qui mange le centre de l’espace avec un confort déconcertant. Alors que les clients sont serrés comme des sardines (table d’une extrême minceur), que les cuisiniers sont relégués tout au fond du restaurant, respire avec une insolence cocasse, un confort narquois, le nerf de l’adresse: les deux caisses enregistreuses. Tout est dit. 19,50 euros pour ce grand moment de solitude.