Oh non, Fulvio, fais pas ça ! (enfin, si…)

 
Fulvio
Oh bon sang de bois, lorsque Fulvio Pierangelini s'embarque dans une recette, ce n'est pas avec le dos de la cuillère. une fabuleuse recette désarmante de simplicité: thon cru et artichaut. Un filet d'huile d'olive. Voila un plat qui vous laisse tout ballot. Heureux 

P.S. Fulvio est pour moi l'un des meilleurs chefs au monde. Il a fermé son restaurant de San Vincenzo en Italie. Maintenant, il conseille les restaurants de la chaîne Rocco Forte :13 établissements dans le monde dont l’Adagio de Bruxelles, l’hôtel de Russie à Rome, le Richemond à Genève et en Sicile depuis l’année dernière le leading hotel of the world, le golf & spa resort Verdura, à Sciacca, à 80 minutes de Parlerme.

Pierangelini s’y rend très régulièrement et delivre toujours l’une des plus brillantes cuisines au monde(www.roccofortecollection.com).

Sicile 2

 
 

  • rodolphe janssen
    17 mai 2010 at 11 h 39 min

    amigo et pas adagio a Bruxelles

  • Jean Pierre Emile
    17 mai 2010 at 11 h 40 min

    Autant j’approuve totalement votre blog, autant je ne vous comprends pas du tout sur cette note.
    Le thon rouge est considéré comme menacé, même si tous les voyants ne sont pas au rouge écarlate, il est de la responsabilité de chacun de se limiter et de refuser de manger du thon rouge.
    En clair je suis en colère de voir ca, et pas même un mot sur cette pénurie mondiale qu’il est à chacun d’enrayer.

  • Michel Comus
    17 mai 2010 at 12 h 51 min

    Le restaurant de l’hôtel Amigo à Bruxelles s’appelle le Bocconi.

  • Claire
    17 mai 2010 at 13 h 20 min

    On peut en savoir un tout petit peu plus sur la réalisation ? L’assaisonnement surtout : vinaigre, citron, que pouic ? Bien sur ça a l’air tout bête mais on se sait jamais 🙂

  • Nick Gold
    17 mai 2010 at 15 h 57 min

    Si ce thon rouge vient de Méditerranée (seul espèce et mer où il est menacé de disparition, 90% de la pêche ayant lieu dans cette mer), alors par cet article anodin, vous contribuez, par mégarde (je l’espère en tout cas), à la disparition de cette espèce, prévu pour 2012, si rien ne change.
    Je suis également en colère.
    Un peu d’esprit critique que diable !
    Toutes les bonnes choses ont une fin, mais l’on parle ici d’une espèce vivante, d’un déséquilibre de la chaine alimentaire, bref d’une catastrophe ! Mauvaise note donc Monsieur Simon, vous qui avez pourtant l’air si citoyen…
    Honte à vous et à votre Italiano chef consultant (consultant = j’en fout pas une mais je gagne des $ grâce à mon nom).

  • moutonsdepanurge
    17 mai 2010 at 17 h 36 min

    « Un peu d’esprit critique voyons »
    « Pas un mot sur cette pénurie mondiale »
    « Vous qui avez pourtant l’air si citoyen »
    Quel courage, quelle audace, quel engagement, pour des gens qui ne font que seriner ce que 99 % de la blogosphère culinaire (et médias associés) ne cesse de prêcher… bref, on se demande où est l’esprit critique, à lire tant de hurlements pour cent grammes de thon rouge. De quoi vous donner envie de goûter au panda.
    Merci de nous faire partager ces belles expériences, M. Simon. Laissez-les braire.

  • Jean Pierre Emile
    18 mai 2010 at 11 h 53 min

    Cher moutondepanurge,
    est-ce que le fait que 99% de la blogosphère répète ceci en fait quelquechose d’ « useless »? Non je ne crois pas.
    A voir la bête en photo 1, ce n’est pas que 100g de thon rouge, et quand bien même il y aurait que 100g, il est de la responsabilité de chacun de ne pas consommer de thon rouge, dans le seul but d’éviter à nos poissoniers et nos grossiste de le vendre (oui c’est l’offre et la demande, moins de demande, moins d’offre.)
    Si pour vous esprit critique rime forcément avec anticonformisme et « rebelle-attitude », c’est triste.
    Je vous laisse donc à votre thon rouge délicieux (ce qu’il est, mais je ne le consomme plus) et vous souhaite bien du plaisir dans votre monde rempli de méchants scientifiques qui veulent vous empêcher de manger du thon. Gastronome oui, mais être responsable peut rimer avec.

  • A.O.
    18 mai 2010 at 13 h 51 min

    François,
    Cela fait plusieurs fois que vous nous faites l’éloge de ce « food-consultant » qui n’est autre qu’un Ducasse Transalpin; il a dû être très doué mais c’était il y a quelques années…
    Pourquoi donc ne pas nous parler des chefs Italiens qui cuisinent « pour de vrai »…?

  • paul
    18 mai 2010 at 16 h 48 min

    @ A.O. : Fulvio Pierangelini est A MILLE LIEUES d’être un « Ducasse transalpin », c’est simplement un artisan-cuisinier immensément talentueux qui à pris momentanément congé du coup de feu quotidien.

    C’est une essence de simplicité créative qu’il propose, aucune ambition d’en mettre plein la vue donc. Suivez mon regard.
    C’est un chef qui fermait son restaurant les soirs où il ne pouvait être présent, pas un globe trotter agité dont les restaurants ouverts en nom propre jouent tous les soirs la partition du dol accepté de son absence. Suivez mon regard.
    En outre il est remarquablement discret, bien loin du portrait de potentat multi-macaroné ! Vos suivez toujours mon regard ?

    Au fait, y êtes vous déjà allé, au Gambero Rosso, pour avoir cet avis si finement tranché ?

  • Nick Gold
    18 mai 2010 at 17 h 55 min

    S’il est si discret, pourquoi donc M. Pierangelini s’égare-t-il à apposer son nom sur quelques cartes de Palace, où, si j’ai bien tout suivi, l’essence de sa cuisine ne peut être respectée.
    En effet, qui dit Palace dit nombre important de couvert et brigade importante. Or au Gamberro Rosso, il était tout seul et cuisinait pour petit comité…

  • A.O.
    19 mai 2010 at 10 h 03 min

    @Paul: non et à mon grand regret je n’ai jamais eu l’occasion de dîner au Gambero Rosso tout comme je n’ai jamais eu l’occasion de goûter la cuisine préparée par Ducasse.
    Désolé si mon avis si « finement tranché » vous offusque au moins il a le mérite d’exister.
    Si, et comme le dit très justement « Nick Gold », M.Pierangelini est si « discret » pourquoi diable « colle-t-il » son nom sur la carte de divers palaces (13 selon M. Simon) à travers le globe où l’on ne servira qu’une photocopie de sa cuisine?
    Vous suivez mon regard?
    Dans le fond nous sommes d’accord: les Ducasse, Pierangelini etc etc ont été des chefs très talentueux (chacun aura son favori…) et ils utilisent aujourd’hui leur renomée pour travailler différemment. C’est leur droit le plus absolu mais qu’on arrête de nous rabattre les oreilles (n’est-ce pas M. Simon?) avec ces « chefs » qu’ils soient « multi-macaronés » ou « multi-palacés » qui ne cuisinent plus depuis belle lurette et qui ne portent le tablier que pour la photo… (n’est-ce pas M. Simon?).
    Je pense que la chaîne RoccoForte se porte déjà très bien comme ça…